Le storytelling (ou l’art de raconter des histoires), les techniques de persuasion, la résonnance, l’adaptabilité des contenus aux différents outils (page de vente, réseaux sociaux, infolettre, article de blogue, etc.)… voilà autant de compétences techniques que doit maîtriser un copywriter professionnel.

Le copywriting, c’est bien plus que de belles tournures de phrases. Un bon copywriter sait captiver, convaincre et inciter à l’action, tout en comprenant profondément son audience.

Vous voulez devenir un copywriter ? Voici six qualités essentielles à cultiver.

La créativité stratégique

Écrire, c’est bien. Écrire avec un objectif précis, c’est mieux ! Un bon copywriter allie créativité et stratégie pour concevoir des messages percutants qui suscitent l’émotion tout en étant alignés avec un objectif de conversion. Il ne s’agit pas simplement d’être original, mais de trouver le bon angle, le bon ton et les bons mots pour toucher une audience et obtenir des résultats.

L’empathie : se mettre dans la peau de son audience

Un copywriter efficace ne vend pas un produit ou un service, il vend une solution à un problème. Pour cela, il doit comprendre profondément ses clients… et leurs clients potentiels.

  • Quels sont leurs problèmes, défis et enjeux ?
  • À l’inverse, quels sont leurs désirs ?
  • Qu’est-ce qui les incite réellement à passer à l’action ?
  • Quels mots résonnent le mieux avec eux ?

L’empathie permet d’écrire des messages qui parlent directement au lecteur, comme s’ils avaient été écrits juste pour lui. C’est ce qui fait toute la différence entre un texte qui capte l’attention et un texte ignoré.

L’humilité : écrire pour les autres, pas pour soi

Un bon copywriter sait mettre son ego de côté. Ce qui compte, ce n’est pas de montrer à quel point il écrit bien, mais d’écrire ce dont l’audience a besoin. Un texte peut être littérairement parfait, mais s’il ne parle pas au lecteur ou ne le pousse pas à agir, il est inutile. Oui, inutile. Je le sais, je suis raide, mais c’est la stricte vérité.

L’humilité, c’est aussi accepter les critiques, les rétroactions et les ajustements nécessaires pour améliorer un texte.

La curiosité : aller plus loin, toujours

Un copywriter passe son temps à poser des questions. En fait, c’est son rôle de poser les bonnes questions, encore et encore, jusqu’à ce qu’il atteigne le cœur du message.

Pourquoi c’est essentiel ?
Parce que les réponses évasives d’un client donnent des textes ordinaires, sans saveur. Tandis que des réponses précises nourrissent des messages percutants et authentiques qui résonnent avec l’audience.

Comment poser les bonnes questions ?

  • Rebondissez sur les réponses de vos clients : Par exemple, si votre client vous dit que « son produit est de qualité supérieure », demandez-lui ce qui différencie sa qualité de celle des autres.
  • Creusez les motivations : Pourquoi a-t-il créé ce produit ou service ? Quel problème, défi ou enjeu voulait-il résoudre ?
  • Cherchez les détails concrets : Le concret persuade. Les chiffres, les anecdotes et les histoires (les histoires de vos clients ainsi que celles de leurs propres clients) rendent un texte vivant et persuasif.

La curiosité n’est pas juste une qualité. C’est un superpouvoir. Elle transforme des idées floues en messages clairs, engageants et mémorables.

La capacité d’adaptation : jongler avec les humains, les domaines d’expertise et les outils

Véritable caméléon, le copywriter doit s’adapter aux différents outils de communication (article de blogue, page de vente, infolettre, publicité, etc.

Il doit aussi s’imprégner de l’univers de chaque client. En effet, dans une même semaine, je peux rédiger pour un psychologue, une planificatrice financière et un entrepreneur en construction. Chacun a son propre ton, ses références, son univers des mots (aussi appelé voix unique ou identité rédactionnelle) et son client cible. Je dois donc comprendre rapidement leurs enjeux particuliers, adopter le bon langage et écrire avec du contenu qui résonne auprès des bonnes personnes.

Vous devinerez donc que votre capacité d’adaptation repose sur une écoute attentive, un intérêt marqué pour la recherche d’information et l’empathie. Eh oui, on y revient encore !

Plus un copywriter sait s’immerger dans l’univers de ses clients, plus il produira des textes qui résonnent et qui donnent des résultats.

Un bon sens de l’organisation : gérer plusieurs projets en même temps

Le copywriting, c’est souvent jongler entre plusieurs clients, plusieurs mandats et plusieurs délais serrés. Sans une bonne organisation, difficile d’être efficace.

Savoir prioriser, planifier et structurer son travail permet d’éviter d’avoir le stress dans le piton et de livrer des textes de qualité, à temps.

Enfin, être un bon copywriter professionnel, ce n’est pas juste une question de talent de rédaction. C’est aussi un savant mélange de stratégie, d’empathie, d’humilité, de curiosité, d’adaptation et d’organisation. Cultiver ces six qualités vous aidera à écrire des messages plus percutants, à mieux comprendre vos clients (et les leurs) et, surtout, à obtenir de meilleurs résultats.

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