Alimentation, activité physique, entrepreneuriat, parentalité… Les mythes circulent dans tous les domaines et le copywriting ne fait pas exception. Sans plus attendre, déboulonnons donc 10 mythes courants sur le copywriting.
Mythe no 1 : Le copywriting est réservé aux pages de vente.
Pas du tout. Le copywriting est partout : dans nos infolettres, courriels de vente, publicités et publications sur les réseaux sociaux. On le retrouve aussi dans les vidéos, les épisodes de podcast et les rencontres de réseautage.
Il se cache même dans des endroits qu’on a trop souvent tendance à oublier :
- La bio d’un profil de réseau social;
- La carte d’affaires;
- Le roll-up;
- Le message d’absence pendant les vacances :
- La signature courriel.
Mythe no 2 : Le copywriting, c’est manipuler.
Oh que non! Manipuler, c’est amener quelqu’un à faire quelque chose contre sa volonté… Alors que persuader, c’est donner aux gens les informations et les arguments nécessaires pour qu’ils prennent une décision éclairée.
Le copywriting, le vrai, repose sur l’éthique. On utilise des mots pour connecter avec les besoins et les valeurs des gens. Pas pour les tromper. La persuasion, quand elle est bien faite, a comme objectif d’aider les gens à prendre la meilleure décision pour eux.
Mythe no 3 : Pour être authentique avec les membres de sa communauté, il faut tout dire.
N’importe quoi! Oui, l’authenticité, c’est montrer qui l’on est vraiment, avec nos forces et nos vulnérabilités. Ça implique de partager certains moments difficiles.
Mais partager sa vulnérabilité, ça ne veut pas dire tout dévoiler ou se faire un harakiri public. Ça ne veut pas non plus dire étaler ses défis dans tous les détails. Votre communauté n’a pas besoin de tout savoir pour connecter avec vous.
La clé, c’est l’équilibre. Trouver l’équilibre entre tout garder pour soi et tout partager.
Alors, pour être authentique, vous pouvez montrer vos vraies couleurs… sans pour autant tout dévoiler. Rappelez-vous que la transparence, c’est aussi une question de mesure.
Mythe no 4 : Les longs textes n’intéressent plus personne.
Publication, infolettre, page de vente… peu importe le moyen de communication, je dis toujours la même chose : l’important, c’est de transmettre son message en utilisant le nombre de mots nécessaires. Pas plus. Pas moins.
Ce n’est pas la longueur qui compte, mais la pertinence. Un texte long mais captivant retiendra l’attention. Ce qui compte, c’est que chaque phrase apporte de la valeur et pousse le lecteur à continuer.
Mythe no 5 : Le copywriting, c’est seulement pour vendre.
Je suis entrepreneure. Vous êtes entrepreneur.e. Bien sûr qu’on veut vendre nos produits et nos services.
Alors oui, vendre est un objectif du copywriting… mais pas le seul. Le copywriting est aussi un outil puissant pour informer, éduquer, inspirer et connecter avec les membres de votre communauté.
Mythe no 6 : Le copywriting authentique, c’est écrire comme on parle.
Écrire de manière naturelle est essentiel pour établir une connexion avec votre audience. Cependant, l’authenticité en copywriting va au-delà de cela : elle repose sur la clarté et l’intention. Il ne s’agit pas simplement d’écrire comme on parle, mais de structurer votre message de manière à captiver, tout en étant fidèle à votre voix unique.
Il n’y a absolument rien de trompeur ou de faux à adapter son ton ou son contenu aux besoins spécifiques de son audience. L’important, c’est de se sentir aligné à ce que l’on écrit, car si cela ne résonne pas pour soi-même, ça ne résonnera pas non plus pour vos lecteurs.
Mythe no 7 : Pour connecter avec les membres de sa communauté, il faut absolument écrire au tu.
Eh boy! Que ce mythe est tenace! Bien que le « tu » puisse créer une proximité, ce n’est pas une règle universelle. On peut tout aussi bien le faire en utilisant le « vous ».
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire. Il suffit de trouver celle qui vous convient. Pour vous aider à faire votre choix, voici deux questions à vous poser :
- Avec quelle formule êtes-vous le plus à l’aise?
- Qu’est-ce que préfèrent vos clients idéaux?
Mythe no 8 : Plus il y a de détails, mieux c’est.
Trop, c’est comme pas assez.
Le manque d’information et les généralités créent du flou, ce qui n’est pas persuasif du tout. À l’opposé, trop de détails peuvent noyer l’information clé. L’art du copywriting réside donc dans la capacité à transmettre l’information essentielle de manière concise et percutante.
Je parle souvent du trio gagnant : précision, concision et clarté. Tout est une question de dosage!
Mythe no 9 : Engager un copywriter, ça coûte cher.
Ne pas avoir de stratégie marketing, ça coûte cher.
Engager un mauvais rédacteur ou copywriter, ça coûte cher. (Eh oui, il y en a dans tous les métiers)
Créer tout son contenu, alors qu’on manque de compétences, ça peut parfois coûter cher.
Mais engager un copywriter, c’est un investissement qui peut bien souvent être rapidement rentabilisé. Une publicité, une séquence de courriels et une page de vente authentiques, empathiques et persuasives peuvent générer plus de ventes. Des articles de blogue bien ficelés peuvent augmenter votre visibilité. Des infolettres stratégiques peuvent renforcer votre marque.
C’est une dépense à court terme qui se transforme en revenu à moyen terme.
Mythe no 10 : Le copywriting, c’est compliqué.
Je ne vous raconterai pas de menteries : le copywriting, c’est un peu plus complexe qu’une partie de Monopoly. Mais ce n’est pas aussi compliqué qu’une opération à cœur ouvert.
En fait, le copywriting est un amalgame de nombreuses techniques et de stratégies. La bonne nouvelle, c’est que vous pouvez développer vos compétences petit à petit. Et chaque fois que vous appliquerez une nouvelle technique ou une nouvelle astuce, vous verrez des changements positifs. Bref, il est accessible à tous ceux qui veulent apprendre.
Et voilà… 10 mythes courants sur le copywriting enfin démystifiés. Qu’en dites-vous? Vous avez des questions sur le copywriting ou des idées préconçues que vous aimeriez éclaircir? Écrivez-moi au myriam@myriamberube.ca. Je vous répondrai avec grand plaisir.
