5 trucs de copywriting faciles à appliquer

Le copywriting est devenu un incontournable pour faire croître sa communauté, créer de l’engagement, promouvoir ses produits et services et augmenter le taux de conversion. J’en suis consciente : ce ne sont pas tous les entrepreneurs qui ont le budget pour engager un copywriter pour rédiger leur contenu. Je suis également consciente que chacun a sa spécialité et que la rédaction persuasive n’est pas le dada de tout le monde. C’est pourquoi je vous partage aujourd’hui 5 trucs de copywriting faciles à appliquer dès maintenant.

Truc n^o 1 : Jouer avec la longueur des phrases et des paragraphes

Des phrases de 15-20 mots, c’est parfait. Bien rédigées, elles contribuent à la lisibilité d’un texte. On peut aussi écrire de toutes petites phrases, qui n’en sont pas toujours réellement, pour attirer le regard et modifier le rythme d’un texte.

Extrait d’une page de vente
Des méthodes pour gérer mon stress et mon anxiété, j’en ai essayé une quantité astronomique. Elles m’ont toutes aidée. Un peu. Temporairement.

Il y a une mode en ce moment qui fait qu’on voit de plus en plus de phrases-paragraphes. Une phrase, un paragraphe. Une phrase, un paragraphe. L’idée de départ est louable : faciliter la lecture et éviter la monotonie des longs paragraphes.

Le souci, c’est qu’en rédigeant uniquement des phrases-paragraphes, on recrée la monotonie que l’on voulait éviter. Bien sûr, je ne vous dis pas d’écrire des paragraphes interminables indigestes, surtout lorsqu’on lit sur une tablette ou un téléphone intelligent. Tout comme pour la longueur des phrases, je vous propose de faire varier la longueur de vos paragraphes.

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Vous avez une idée de génie pour votre prochain article de blogue.

Mais les yeux devant l’écran et les doigts sur le clavier…

Le néant.

Vous passez 20 minutes sur l’intro… Vous trouvez ça drabe.
Alors vous laissez l’intro de côté pour travailler le développement. Comment vous maîtriser votre sujet, ça devrait bien aller. Mais nooooon !
Vous écrivez. Pas à votre goût pantoute. Vous effacez.
Vous partez sur une autre idée. Bon, c’est pas mieux.

Aaaaaaah !

Ça nous arrive tous de bloquer, d’avoir le cerveau de le Jello. Dans ce temps-là, inutile de vous acharner.

C’est pas parce que je suis copywriter que ça ne m’arrive jamais. Je ne suis pas infaillible. Mais quand ça m’arrive, au lieu de m’autoflageller et de me dire que ça n’a pas de bon sens, je…

• Sors marcher quelques minutes
• Lis un chapitre d’un roman
• Écoute de la musique dans le piton en dansant dans mon salon comme s’il n’y avait pas de lendemain

Ou bien, je me concentre sur une autre tâche qui me demande moins de jus de cerveau comme la facturation ou la rédaction d’offres de service. Et vous, qu’est-ce que vous faites quand ça arrive ?

Truc n^o 2 : Écrire ce qu’on a à dire : pas plus, pas moins

« Les gens ne lisent plus. »
Faux. Les gens ne lisent pas ce qui ne les intéresse pas. Nuance importante.

Rappelez-vous ce qu’on faisait, à l’époque du secondaire, du cégep ou de l’université, lorsque l’on n’avait plus rien à dire sur un sujet, mais qu’on devait respecter un nombre de mots minimum pour obtenir nos points. On ajoutait des adjectifs, des adverbes et des marqueurs de relation partout… et ça donnait des textes vraiment lourds.

Et du contenu lourd, chargé de mots inutiles, ce n’est sûrement pas ce que vous voulez offrir à vos lecteurs.

Ça fait que si vous écrivez une publication pour les réseaux sociaux et que vous faites le tour de votre pensée en 3 lignes, c’est correct. Et si jamais ça vous en prend 22, c’est tout aussi correct.

Même chose avec les articles de blogue. Ça ne sert absolument à rien de pelleter des nuages pour vous rendre à 1 000 mots, parce que votre expert en SEO vous l’a recommandé, si vous n’aviez plus rien à dire après 728 mots.

Ce que vous devez retenir ? Écrivez ce que vous avez à dire : pas plus, pas moins.

Truc n^o 3 : Alléger son texte avec des énumérations verticales (points de forme)

Les énumérations entraînent souvent de très longues phrases qui peuvent nuire à la compréhension. De plus, lorsque plusieurs longues lignes se succèdent, les yeux ont tendance à chercher la prochaine ligne, ce qui interrompt la continuité de lecture. Alors, quand c’est possible, utilisez les points de forme puisqu’ils améliorent la lisibilité de votre texte.

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Aujourd’hui, j’ai envie de te faire faire un exercice tout simple… mais qui pourrait quand même t’amener à te creuser le coco.

Dresse la liste de tes 5 principales forces et qualités.
Trop facile ? Trouves-en 10.
Encore fastoche ? Grimpe à 20.

Et là, pas question de sortir des banalités comme « Je suis gentil, généreux, serviable. » Ne-non… de vraies qualités qui te différencient vraiment.

J’ouvre le bal.

Je suis…

• Courageuse
• Disciplinée
• Authentique
• Persévérante
• Ouverte d’esprit
• Émerveillée
• Curieuse

Toi ? Tu es….

Truc n^o 4 : Présenter les prix en ordre décroissant

Tenez, un p’tit truc d’ancrage de prix pour faire changement…

Vous connaissez le concept de l’aversion de la perte ? C’est l’idée selon laquelle les humains détestent avoir l’impression de perdre quelque chose, que ce soit des avantages, du temps, de l’argent…

Lorsque l’on présente nos prix en ordre croissant, plus l’acheteur potentiel avance dans sa lecture (du menu au restaurant, de la page de vente, d’une offre de service…), plus il a l’impression que ça lui coûte cher et qu’il va perdre de l’argent. L’aversion de la perte entre en jeu.

À l’inverse, lorsque l’on inscrit nos prix en ordre décroissant, on change la perspective de nos futurs clients. Plus le prix descend, plus il a l’impression de perdre de la valeur.

Truc n^o 5 : Répartir les témoignages dans une page de vente

Qu’est-ce qui arrive lorsqu’on place tous les témoignages au même endroit dans une page de vente ? La majorité des gens vont lire le premier et passer à la section suivante.

Alors, pour éviter que de magnifiques témoignages passent à la trappe, vaut mieux les répartir dans votre page de vente. Et lorsque c’est possible, terminez une section avec un témoignage qui fait référence à ce que vous venez de dire.

Par exemple, si vous avez un programme d’alimentation kéto pour femmes en préménopause et que dans votre section, vous parlez des différents symptômes de la préménopause, vous pourriez insérer un témoignage d’une femme qui présente les symptômes qui l’incommodaient et qui explique de quelle façon, en suivant le programme, ceux-ci ont disparu.

À l’inverse, vous pouvez aussi utiliser un témoignage pour introduire le sujet de votre prochaine section.

Et voilà, c’était les 5 trucs de copywriting faciles à appliquer que je voulais vous partager aujourd’hui. Comme je le dis souvent, il n’y a rien de sorcier dans le copywriting. Il suffit d’intégrer un truc à la fois pour développer ses compétences.

À lire aussi sur le sujet :
L’ABC du copywriting
Écrire avec persuasion, ça donne quoi ?