Permettez-moi de vous raconter une tranche de vie…
Célibataire, je suis sur une appli de rencontres (Eh oui! Il faut ce qu’il faut parfois pour provoquer le destin.) Donc, je matche avec un homme qui semble plutôt sympathique. On commence à échanger des textos. On a plusieurs passe-temps semblables (randonnée, ski de fond, paddle board…). Yé! On cherche le même type de relation. Re-yé!
Puis, vient la fameuse question : « Qu’est-ce que tu cherches chez l’autre? » Encore une fois, ça s’annonce bien. Il me dit, entre autres, qu’il a de la drive et qu’il aime essayer de nouvelles activités. Oh my god : est-ce que ça serait LE bon?
C’est ensuite que les choses se gâtent un peu… beaucoup. On se donne rendez-vous près de la rue Cartier, à Québec. Comme ça, on aura tout plein de choix de bons restos.
Après 2 minutes, ma bulle est pétée.
— Moi : Où aimerais-tu aller souper?
— Lui : Je ne sais pas. Où tu veux.
Ouin, on repassera pour la drive. Je choisis le resto, mais on passe quand même une belle soirée. Il a un humour intelligent que j’apprécie.
La semaine suivante, fiston est avec moi, alors on s’écrit. Chaque soir, il m’écrit à peu près la même chose : « Grosse journée, je suis fatigué. Je vais passer une petite soirée tranquille. » Eeeeeee, où est passé le gars actif et dynamique qui me disait aimer la rando et le ski de fond?
Vous commencez à comprendre mon désenchantement, n’est-ce pas ? Vous devinerez que ça s’est arrêté là.
Pas parce qu’il n’avait aucune drive.
Pas parce qu’il n’était pas sportif.
Pas parce qu’il avait habité chez ses parents jusqu’à ses 35 ans.
Parce que ce que ce qu’il m’avait écrit pendant nos premiers échanges, ce n’était pas vrai. Ce n’était pas lui. Il m’avait écrit des trucs seulement pour me plaire.
What you see is what you get!
Quand vous écrivez un article de blogue, une publication sur les réseaux sociaux, une infolettre ou peu importe… soyez vrai, soyez authentique, bref soyez vous-même. Ne faites pas comme mister X, c’est-à-dire essayer de passer pour quelqu’un que vous n’êtes pas.
Vous pouvez vous inspirer d’un entrepreneur que vous aimez, mais essayer de le copier maladroitement, jamais.
Écrit, oral… même affaire
On me demande souvent : « Myriam, comment on écrit avec authenticité? C’est quoi, mon style? »
Quand vous parlez avec un client ou un fournisseur, vous êtes vous-même. (En tout cas, je l’espère.) Eh bien, à l’écrit, c’est la même chose. Écrivez de la même façon que vous parlez. Utilisez les mêmes mots, les mêmes expressions. Ainsi, quand vous parlerez pour la première fois à quelqu’un qui vous a connu par vos écrits, votre interlocuteur n’aura pas l’impression qu’il s’adresse à une autre personne.
Le seul bémol? Si on a besoin de relire 2-3 fois une phrase pour la comprendre, c’est que vous avez peut-être un peu trop écrit comme vous parlez. Vous devez rester compréhensible, quand même.
En résumé, écrire, c’est comme dater : si vous n’êtes pas vous-même, l’autre va s’en apercevoir assez vite et déchanter. Alors vaut mieux miser sur l’authenticité. Qu’en dites-vous?
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